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Octobre 2024
Octobre est une moisson de lumières. Le monde est trempé dans la cannelle, les feuilles ont la couleur d’un sirop d’érable, mon coeur plein d’envie illumine les lignes de ce carnet de paysages comme une citrouille transformée en lanterne.
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Septembre 2024
J’ai deux envies pour septembre, évoquer d’abord la sensation d’enfiler à nouveau un cuissard long et rouler à travers les forêts vers un cappuccino et un gâteau.
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Août 2024
Août incarne quelque chose d’infiniment grand. C’est le mois où l’on se contente du plus auguste: de la fatigue, du chemin parcouru, du mérite ou d’un moment de bonheur qu’on ne voudrait pas oublier malgré son apparente légèreté.
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Juillet 2024
Juillet est-il encore le mois des cartes postales ? Il faudrait une longue apnée pour que le mois de juillet ne soit pas synonyme de grandes découvertes. À la montagne, à la radio ou au musée, à l’atelier, au bord de la mer ou dans un bras discret de cours d’eau…
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Juin 2024
Cet article est le sixième récit du « Journal de Paysages » initié avec l’équipe des cycles Berthoud. Une demi-année s’est écoulée, déjà, marquée donc par cette demi-douzaine d’articles. Chacune de ces entrées souligne l’originalité du rapport que nous avons avec les paysages que nous côtoyons.
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Mai 2024
Je suis à Fleurville, le cœur tourné vers l’été qui arrive. Pendant l’hiver, tout n’était que maintenance : mises à jour des compteurs et capteurs, entretien, sorties joyeuses dans lesquelles on retient un peu son souffle et on vérifie ses positions.
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Avril 2024
Chaque jour d’Avril j’écoute le temps qui passe, horloger ; avril est un mois qui trotte à coups de tic, tac, tic, tac et dont on interroge la régularité.
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Mars 2024
Mars. Troisième mois. Équinoxe de printemps, surtout. L’occasion de traîner ses bottes au salon de l’Agriculture : ce merveilleux dictionnaire de terroirs, d’appellations protégées et d’étonnants concours de faiblesses ou de forces.
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Février 2024
À la manufacture, février est un mois de paradoxe — c’est l’hiver, étonnant et long, compacté dans ces journées courtes où tout va vite. Entre deux coups de froid on se surprend à rouler sur la plaque au milieu de routes pleines de vent, inondées comme de grandes rizières ...
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Janvier 2024
Un jour d’automne, une conversation donne lieu à une idée. L’année 2024 commençant un lundi 1er janvier, pourquoi ne pas commencer par évoquer ce qui est à l’origine de ce goût ? Il faudrait le matérialiser, le raconter, écrire ce qui est la genèse de tout.
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